L’EXTINCTION DES DINOSAURES : UNE ÉNIGME NON RÉSOLUE JUSQU’À NOS JOURS

Comment sont morts les dinosaures

L’extinction des dinosaures suscite d’énormes interrogations dans le monde scientifique qui tente d’y apporter une explication plausible, comment sont-ils morts ? Qu’est-ce qui s’est réellement passé et comment en sommes-nous arrivés à une extinction totale des dinosaures ?

Pour vous aider à comprendre comment sont morts ces animaux sur lesquels nous fantasmons tous. Nous sommes allés à la quête des informations afin d’élucider ce mystère qui depuis bien des années perdure.

Pendant l’ère du crétacé, c’est-à-dire entre -1145 et -66 millions d’années, plusieurs espèces peuplaient la Terre. Mais à un moment donné, un évènement vint changer le cours normal des choses en favorisant l’extinction de 75% des êtres vivants sur cette planète, dont les dinosaures.

Nous évoluerons dans notre article en passant en revue deux grandes théories :

  • la théorie de la collision d’une météorite dans le golfe du Mexique qui se décline en trois :
  • la disparition des dinosaures imputée à une comète ;
  • l’extinction de ces archosaures attribuée à un astéroide ;
  • le lieu de l’impact comme facteur principal ;
  • la théorie du Volcan.

Écrasons-nous vers cette planète d’informations qui nous attend.

Peluche géante

Peluche géante dinosaure

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Peluche géante

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LA COLLISION D’UNE MÉTÉORITE DANS LE GOLFE DU MEXIQUE PLUS PRÉCISÉMENT À YUTACAN

Plusieurs théories essaient d’expliquer cette disparition. Il y en a qui pensent qu’une comète s’est écrasée dans la Péninsule du Yucatan au Mexique. D’autres, en lieu et place de la comète affirment que c’est plutôt un astéroïde. Contrairement à ces deux théories de la même lignée jugeant la météorite responsable de cette tragédie d’autres pensent autrement.

D’autres scientifiques jugent que c’est plutôt des événements d’ordre volcanique qui sont à la base de cette extinction des dinosaures. Parmi les théories les plus célèbres figure celle d’Alvarez.

Un duo de scientifiques, père et fils, du nom de Luis et Walter Alvarez en 1980 ont proposé une théorie. Celle qu’une météorite soit entrée en collision avec notre planète vers la fin du crétacé, il y a 66 millions d’années. Ce qui a modifié le climat en remplissant l’atmosphère de gaz et de débris.

La découverte de l’iridium suite à cette météorite

La découverte d’une grande quantité d’iridium dans la couche crétacée-paléogène. Une zone qui délimite les couches rocheuses connues pour contenir des fossiles de dinosaures vient corroborer leur théorie.

Ils ont constaté que l’iridium est retrouvé généralement dans les météorites et non les couches terrestres. Ce qui a amené les Alvarez à soutenir l’idée de l’extinction suite à l’impact de la météorite.  Les vestiges de ce cataclysme se retrouvent jusqu’à présent dans la péninsule du Yocatan.

Météorite extinction

COMÈTE OU ASTÉROÏDE, QUI EST LE RÉEL COUPABLE DE L’EXTERMINATION DE CES GRANDS OISEAUX ?

Voyons en revue la théorie des scientifiques qui indexent la comète comme responsable

Un groupe de chercheurs de l’université de Harvard, aux États-Unis, affirme que les dinosaures ont disparu suite à l’impact d’une comète au Mexique. Dans l’étude publiée dans la revue Scientific Reports, les spécialistes affirment qu’une partie d’une comète s’est écrasée sur la Terre il y a plus de 66 millions d’années pour former le cratère de Chicxulub, situé dans la péninsule du Yucatan, dans l’actuel Mexique.

L’énorme impact provoqué par ce cratère a été en grande partie responsable de la destruction du paléogène crétacé, qui a tué non seulement les dinosaures, mais aussi de nombreuses autres espèces animales qui peuplaient le monde à l’époque.

Selon Abraham Loeb, professeur de sciences dans cette université, « lorsque la comète s’est déplacée du nuage d’Oort vers le centre du système solaire, elle a pu être frappée par l’attraction gravitationnelle de Jupiter, de sorte qu’elle avait suffisamment de vitesse pour pouvoir atteindre la lune ».

Disparition dinosaure

L’histoire de la comète et ses rebondissements

Il expliqua que “Jupiter fonctionne comme un flipper : quand quelque chose est proche, il peut la frapper. Dès qu’elle heurte le soleil, son attraction gravitationnelle pourrait la diviser en de nombreux morceaux et, avec un plus grand nombre de morceaux de comète, elle a 10 fois plus de chance de heurter la Terre au fur et à mesure que les morceaux s’éloignent de la Terre”.

Loeb, après ses recherches déclara : “qu’il est donc clair que c’est un morceau de comète qui est responsable de l’extermination massive des dinosaures et de nombreux autres animaux, et non un astéroïde comme l’ont suggéré de nombreux scientifiques”. Ce dernier trouve irréel d’imputer l’impact à un astéroïde, car selon ses dires, « la comète est un débris spatial composé principalement de gaz gelé.

Tandis que l’astéroïde est un morceau de roche que l’on trouve plus souvent dans la ceinture d’astéroïdes entre Mars et Jupiter ». Il fonde son argument sur le fait que la chance qu’un astéroïde d’au moins 10 km de diamètre provoque une collision à Chicxulub est de un tous les 350 millions d’années.

Comète et dinosaure

LES DÉFENSEURS DE LA THÉORIE DE L’ASTÉROIDE COMME FACTEUR PRINCIPAL DE L’EXTINCTION DES DINOSAURES

De nombreux scientifiques ont néanmoins exprimé leur désaccord avec les résultats de l’étude du professeur Abraham Loeb et continuent d’affirmer que c’est un astéroïde qui est à l’origine du cratère de Chicxulub et non une comète car le cratère découvert à un diamètre d’environ 150 kilomètres.

Selon Natalia Artemi, chercheur principal du Planetary Science Institute, « La comète serait également trop petite pour créer un cratère de cette taille puisque l’étude estime la taille de la comète à environ 4 miles, alors que la comète doit faire au moins 7,5 miles de large pour former un cratère de la taille de Chicxulub, et avec un petit morceau de comète c’est absolument impossible puisque le cratère serait au moins la moitié de la taille de l’impact ».

Aujourd’hui, on s’accorde à dire que la disparition de ces animaux fait suite à une mort brutale et qu’elle a été causée par un astéroïde. Mais cette histoire est incomplète. La principale question a été d’expliquer comment cette roche spatiale a pu anéantir 80 % des espèces de la période du Crétacé, y compris les dinosaures. Bien que cela soit un gigantesque astéroïde, “comparé à la Terre, c’était l’équivalent d’un grain de sable écrasé dans une boule de bowling”, explique Ben Garrods, biologiste de l’évolution et professeur à l’université Anglia Ruskin.

Dinosaure rugit

LE LIEU DE L’IMPACT, SELON CERTAINS CHERCHEURS EST CONSIDÉRÉ COMME PLUS IMPORTANT QUE L’IMPACT LUI-MÊME

Dans la recherche de la vérité, de nouveaux éléments apportent des informations non-négligeables. Le plus significatif est peut-être que l’astéroïde n’est pas le seul mis en cause dans une telle tragédie. Selon des découvertes récentes, le facteur déterminant était le site de l’impact, une mer peu profonde au large de la péninsule du Yucatan, dont le fond était constitué de roches riches en soufre qui ont explosé et fait entrer la Terre dans un hiver mondial.

Ces découvertes sont significatives car elles prouvent aussi la théorie de Sean Gulick, professeur de géophysique à l’Université du Texas à Austin travaillant avec Joanna Morgan, géophysicienne à l’University College London. Il déclare que « l’astéroïde a frappé l’endroit le plus malheureux » car ayant atterri dans une mer peu profonde dont le fond était constitué de roches et de soufre qui ont explosé et fait entrer la Terre dans un hiver mondial pendant des décennies d’années.  

Joanna Morgan et lui affirment avoir résolu l’énigme. “L’astéroïde a évaporé ces roches et les a projetées dans l’atmosphère. Ce faisant, il a libéré tellement de soufre qu’il a créé une couche qui a bloqué les rayons du soleil et plongé la Terre dans l’obscurité totale et des températures froides”, explique M. Gulick dans le documentaire de la BBC intitulé The Day the Dinosaurs Died. Vous pourrez également en apprendre plus à ce sujet grâce à cet article.

Dinosaure bientôt mort

L’aventure de Gulick et son équipe dans le cratère de Chicxulub

Pour le prouver, en 2016, Gulick et Morgan ont embarqué dans une expédition pour collecter des échantillons de roches au lieu où la météorite est tombée. Il s’agit du cratère de Chicxulub, dont la découverte en 1990 a favorisé l’essor de la théorie des météorites. Cette marque de 150 kilomètres de diamètre, en partie recouverte par l’eau et par la jungle, n’avait pas tellement fait l’objet d’exploration.

Cette expédition fut la première à avoir visité et étudié la partie immergée et en plein dans l’anneau central circulaire qui s’est formé après le crash. L’objectif de cette équipe était d’analyser la composition des roches et de déterminer la puissance de l’impact. Les chercheurs ont foré dans les eaux de la péninsule du Yucatan et pour la première fois dans le soulèvement central à l’intérieur du cratère.

Leur chronologie du premier jour de l’ère cénozoïque a été élaborée à l’aide de plusieurs méthodes. Des photographies à haute résolution, des microscopies, des tomographies assistées par ordinateur et des mesures magnétiques de roches sédimentaires issus du cratère.

Dinosaure vivant

Les événements qui se sont déroulés juste après le crash de la météorite

Lorsque l’astéroïde est tombé, il a creusé un trou de 97 kilomètres de diamètre et de 32 kilomètres de profondeur. L’impact a provoqué un tsunami qui s’est éloigné du cratère. Il a également catapulté des roches dans la haute atmosphère et au-delà.

Selon le Pr. Gulick et son équipe, des fragments plus importants sont retombés sur la Terre quelques minutes plus tard. Les tektites qui se forment lorsque la roche fondue se refroidit en tombant ont été trouvés dans toute l’Amérique du Nord. En l’espace de 30 minutes environ. L’eau de l’océan a commencé à inonder le cratère par une brèche dans son rebord nord-est.

Cependant, cette inondation n’était rien par rapport à ce qui allait se passer ! L’eau déplacée par l’impact de l’astéroïde était sur le point de revenir. De gigantesques tsunamis avec des vagues de plusieurs dizaines de mètres se sont abattus sur le cratère quelques heures après le choc. Ils ont laissé une couche de 10 centimètres de sable fin et de gravier dans le soulèvement central qui contenait du pérylène.

Julia Brugger, un allié du professeur Gulick

Selon Julia Brugger de l’Institut de Potsdam pour la recherche sur l’Impact Climatique, auteur d’une autre étude publiée dans Geophysical Research Letters cette théorie acceptable. Elle affirme que « le problème était que la roche cible était chargée de soufre ».

LES THÉORIES DES TRAPPES DU DECCAN QUI MET L’ACCENT SUR LA CAUSE VOLCANIQUE RÉFUTÉE

À part ces scientifiques qui soutiennent la thèse de la météorite. D’autres affirment qu’un événement volcanique serait à la base de cette extinction massive. Selon eux, c’est l’éruption volcanique dans les trappes du Deccan en Inde ayant duré près de 30 000 ans qui détermine la disparition de ces êtres.

Les récentes recherches dans ce domaine ont montré que le phénomène des volcans a contribué à la dégradation de l’écosystème. Pour autant ce n’est pas la cause de cette disparition de près de 75% des êtres vivants sur la planète Terre.

Selon une équipe internationale de chercheurs, l’astéroïde reste le coupable. Dans un nouvel article publié dans Science, Pincelli Hull, professeur de géologie et de géophysique à l’université de Yale (États-Unis).

Dinosaure va mourir

Théorie des collègues de pinceli hull

Ses collègues affirment que les impacts environnementaux des éruptions massives se sont produits bien avant le phénomène d’extinction. Ils ne peuvent donc pas être considérés comme la cause. “Les volcans peuvent provoquer des extinctions massives parce qu’ils libèrent de nombreux gaz, comme le soufre et le dioxyde de carbone, qui peuvent modifier le climat et acidifier le monde”, a déclaré M. Hull dans un communiqué de l’université. Leurs travaux se sont concentrés sur le moment de l’éruption de la lave plutôt que sur la libération des gaz.

Pour déterminer le moment de la libération du gaz. Les chercheurs ont comparé l’évolution de la température mondiale et les isotopes de carbone provenant de fossiles marins. Et ceci grâce à des modèles de l’effet de la libération de dioxyde de carbone sur le climat. Le groupe a conclu que la plupart des rejets de gaz se sont produits bien avant l’impact de l’astéroïde. Ce ne peux donc pas être la cause de l’extinction.

Comme l’a expliqué Hull, de nombreuses personnes affirment que les volcans ont joué un rôle important dans l’extinction des espèces. Son équipe et lui pensent “qu’ils ne l’ont pas fait”. A contrario, les gaz provenant des éruptions pourraient avoir joué un rôle important dans la formation des différentes espèces qui sont apparues après l’extinction.

Plutôt que d’être les moteurs de l’événement initial. Ainsi, l’impact et les extinctions ont créé une opportunité pour l’évolution de nouvelles espèces et le volcan du Deccan a contribué à la lente récupération des écosystèmes après l’événement.

Dinosaure pendant extinction

L’étude menée par le professeur Michael Henehan sur cette théorie

Le chercheur Michael Henehan est un ancien chercheur de Yale qui travaille aujourd’hui au centre de recherche en géosciences GFZ en Allemagne. Après compilation des relevés de température du Paléolithique couvrant l’extinction. Il affirme que « l’activité volcanique de la fin du Crétacé a provoqué un réchauffement progressif de la planète d’environ deux degrés, mais pas d’extinction massive. Plusieurs espèces se sont déplacées vers les pôles nord et sud, mais sont revenues bien avant l’impact de l’astéroïde ».

Lors de l’étude, son équipe et lui ont examiné des carottes de roche prélevées dans les fonds marins. Ils ont pu produire des résultats qualitatifs. Pour vérifier les changements de température à cette époque, Henehan a utilisé des enregistrements basés sur plusieurs sources. Notamment des traces chimiques dans les fossiles et d’autres bio-marqueurs.

D’autres études comme celle de Laia Alegret Badiola viennent confirmer ces faits

Laia Alegret Badiola est une paléontologue de l’Institut universitaire des sciences de l’environnement d’Aragon de l’Université de Saragosse. Elle pense également que les volcans ont eu un impact considérable sur la planète, mais ne sont pas les éléments déclencheurs de l’apocalypse. En 2017, elle a fait partie de l’expédition internationale à Zealandia, le nouveau continent immergé sous les eaux du Pacifique.

Selon leur étude, la phase principale du volcanisme et du réchauffement associé a commencé et s’est terminée avant l’impact et les extinctions. Seul l’impact a coïncidé avec les extinctions. Par la suite, de nouvelles phases volcaniques ont ralenti la récupération des écosystèmes.

Laia Alegret a expliqué que : “la phase principale du volcanisme s’est produite à la fin du Crétacé et s’est terminée 200 000 ans avant les extinctions et l’impact des astéroïdes. Une deuxième phase de volcanisme s’est produite après les extinctions. Elle a ralenti la récupération des écosystèmes. Pour autant, elle ne coïncide pas avec la disparition de 70% des espèces, y compris les dinosaures”.

Comète avant mort dinosaure

Que devons-nous retenir de toutes ses recherches 

La théorie volcanique est mise de côté au profit de celle météorite. Les recherches scientifiques continuent pour déterminer la nature exacte de cette météorite, s’il s’agit d’une comète ou d’un astéroïde. Mais l’on est amené à penser à un astéroïde qu’à la comète.

Nous voici donc à la fin de cette randonnée d’informations. Il est à retenir que les dinosaures faisaient effectivement partis de notre planète. Leur disparition comme celle de plusieurs millions d’autres espèces est due à un crash de météorite. Cette météorite a connu son point de chute dans le Yucatan au Mexique.

Nous espérons vous avoir assez informés sur cette disparition des dinosaures ! Si vous aimez ces reptiles préhistoriques, vous aimerez sûrement cette peluche dinosaure.

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